29 juillet 2010

Edson Castro expose du 5 au 15 août



"Le dessin n'est pas la forme, c'est plutôt la manière de voir la forme". Par cette célèbre sentence, Degas intriguait le poète Paul Valéry, qui essayait alors à donner une réponse se sur la signification de "la manière de voir la forme": la façon d'être, pouvoir, savoir, vouloir, moyen d'ajouter (ou soustraire) une trace et modifier la perception des choses.
Les dessins d'Edson Castro résultent, à première vue, de gestes spontanés. Ils ressemblent à des projections de mouvements libres du corps et de la main. Ils n'ont pas de forme, ne renvoient pas aux choses reconnaissables du monde. Ils se résument à des lignes et à des champs de couleur. Edson peint avec le dessin et dessine en coloriant. 
Dans l'apparente facilité du résultat, s'opposent, néanmoins, la maîtrise de la surface, les relations entre les champs de couleur et les graphisme, l'expérience et la connaissance de la lumière et de chaque sensation éclatée à partir d'elle même. Aisi, il n'est pas surprenant qu'à côté des grandes surfaces colorés avec de contournements secs et des graphismes purs, s'ouvrent des vides du papier, comme s'ils arrivaient au néant; ou, bien au contraire, la volonté de mettre le dessin dans le centre du papier, qui renvoie à l'aridité de la texture blanche de la tubox, en suggérant des formes sans la certitude du sens. 
L'énigme de l'art. Il fait penser à Kandinsky.
La confrontation du papier, du crayon et de la peinture à l'huile présent dans la plupart des travaux, démontre qu'en s'agissant de l'art, l'économie des moyens n'implique pas la répetition, mais provoque le choix, la combinaison et la distribution des séquences, en les rendant uniques.
Voilà le grand atout des travaux d'Edson Castro: ils sont uniques, en tant qu'actes de raison; ils ne sont pas répétitifs, tout comme les gestes et le corps de chacun.

Maria Adélia Menegazzo
Critique d'art et Professeur à l'Université Fédéral de Mato Grosso do Sul (UFMS) Brésil

19 juillet 2010

Vernissage de Mauricio Fallini



Exposition de photographies, "los artistas".
Vernissage jeudi 22 juillet à partir de 18h.
Performance  le samedi 24 juillet à partir de 20h, musique et vidéo.

5 juillet 2010

Vernissage mardi 6 juillet, Imtiaj Shohag

Originaire du Bangladesh, Imtiaj Shohag obtient un BFA (Bachelor of Fine Art) aux Beaux-Art de Dhaka a puis il bénéficie d'une bourse du gouvernement français, ce qui lui permet de poursuivre ses études d'art en France où il obtient le diplôme de l'École Nationale Supérieure des Arts-Décoratifs de Paris (ENSAD - section art espace) avec mention. Il vit et travaille aujourd'hui à Paris.
 
De façon générale, son travail porte sur les grands maux de la société actuelle :    
cataclysmes, tempêtes, pollution, naufrages, fonte des glaces, inondations, cyclones, tremblement de terre... Ayant lui-même subit de grosses catastrophes au  
Bangladesh, il s
'inspire de son propre vécu et se nourrit aussi beaucoup de
l
'actualité. Amateur d'accidents plastiques, dans ses toiles les plus anciennes, l' espace pictural est chaotique : saturation de l'espace, fragmentation de la réalité, déformations, entrechoquements de couleurs ou de formes, coulures de peinture…

Dans ses toiles les plus récentes, il s'intéresse plus particulièrement à notre          
environnement et plus précisément 
à l'eau dans tout ses éclats, tels des miroirs brisés aux milles reflets qui s'admirent, chaos de couleurs et de formes... Et il attire ainsi notre attention sur sa préciosité. Dans cette dernière série, il utilise une nouvelles technique
basée sur la technique de l’encaustique qui lui permet de créer de nouveaux accidents plastiques : déformations, reliefs, changements de couleurs, flous, brûlures…